Lire demain

Du papyrus au manuscrit,
du livre imprimé au support numérique…

Quel devenir pour l’écriture, la lecture ?

Ce que j’en pense, ce que vous en pensez…

Le support numérisé

Le secteur print s’écroulent, les titres de périodiques qui se meurent en sont la preuve. Certains accusent la publicité qui fuit les pages classiques, et nombreux sont ceux qui pensent que le support papier va disparaître pour céder la place au format numérique. Cela, pour différentes raisons…

Les bibliothèques virtuelles

La numérisation du patrimoine écrit mondial à des fins de conservation et de mémoire est primordiale, et le grand maître d’œuvre en est Google. Sa bibliothèque virtuelle est certainement aujourd’hui la plus avancée au monde. D’après un article du journal Libération (29 août 2009), elle représente à l’heure actuelle « un index global d’environ 10 millions de livres numérisés : 1,5 million d’ouvrages tombés dans le domaine public et issus de 29 grandes bibliothèques mondiales, 1,8 million d’œuvres “soumises” volontairement par 25 000 éditeurs surtout professionnels ou universitaires et environ 7 millions de documents principalement issus de bibliothèques américaines. » Mais ce monopole fait peur, même si les concurrents immédiats de Google, comme Yahoo !, Amazon…, lui emboîtent le pas. La course pour la maîtrise du Web documentaire est engagée et reste malheureusement à dominante américaine, faute de soutien financier pour les autres. D’après Jean-Michel Salaün, professeur à l’Enssib – École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques – il est nécessaire de négocier et de s’allier avec Google pour développer la numérisation des fonds européens, mais il faut « mettre en place un observatoire indépendant et une instance de régulation de l’accès au contenu de l’Internet […] Il n’est pas normal que la transparence du marché publicitaire, les audiences, la pluralité des ressources en ligne, le fonctionnement d’un moteur de recherche ne soient pas mieux connus et démocratiquement contrôlés. » (Extrait du Journal du CNRS.) Je pense que peu de personnes ne remettront en cause la nécessité de préserver le patrimoine culturel à une échelle mondiale, et cela, de façon réfléchie. Mais qu’en est-il du support numérique pour sa consommation personnelle ?

Les livres électroniques

Car ils existent, même s’ils ne sont pas encore à la portée de la bourse de tout le monde ! Il ne faut pas oublier qu’il y a toujours des personnes qui ne sont pas connectées, outre celles qui n’en éprouvent pas le besoin, parce qu’elles ne le peuvent tout simplement pas financièrement. Personnellement, je reste vieux jeu dans ce domaine : j’aime l’odeur du papier, les pages que l’on écorne pour indiquer l’endroit où l’on a arrêté sa lecture, les petits mots doux que l’on écrit sur la page de garde… Mais il faut reconnaître que ces nouveaux livres présentent des atouts par rapport aux livres classiques : plus de déforestation, plus de pollution des eaux avec les encres et plus de maux de dos pour avoir porté un énorme pavé dans les transports en commun !
Voici, en résumé, l’avis que donne Guillaume Champeau, dans son article du 28 janvier 2008 paru sur le site Numerama, sur le livre électronique Cyboook Gen3 lancé par l’éditeur M21 Éditions : ce livre, particulièrement léger puisqu’il ne pèse que 174 grammes, se présente sous un format proche du poche. Il offre un confort de lecture quasi identique au support traditionnel, grâce à une technique qui ne dégage aucune lumière. La navigation entre les menus, même si elle est un peu lente, est efficace. Sa capacité de stockage interne est de 60 Mo à laquelle il est possible d’adjoindre une carte mémoire SD, ce qui permet d’embarquer un nombre de livres presque illimités. Et, enfin, la police (style des caractères) et le corps (taille des lettres) peuvent être changées.

Whichbook.net, de son côté, propose lui aussi des ebooks personnalisables quant à leur présentation, et propose en plus une large gamme de lecture suivant son humeur. Il suffit pour cela de sélectionner dans une palette les différents critères relatifs à ses besoins du moment, et le tour est joué. Enfin, une touche audio est disponible.

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<h1>Exemples d’écriture interactive</h1>

<h2>Le roman interactif d’Arte</h2>

(www.culture.fr) site du ministère de la  Culture  et de la Communication

« Participez au roman interactif! »

La vie de nos héros est entre vos mains!

Vous pouvez partager la vie virtuelle de nos quatre héros (Marco, Anna, Marie, Simon, Némo) en écrivant leur histoire. Les meilleurs contributions seront mentionnées dans notre « Best of photo ». Lisez d’abord les biographies des personnages et les règles à respecter. Après, c’est à vous de jouer! »

www.arte-tv.com/them@/ftext/ia roman/

4 héros (Marco, Anna, Marie, Simon, Némo)

Règles :

Conditions de participation

Le roman interactif débute avec une intrigue esquissée par ARTE et les biographies des cinq protagonistes. C‘est aux écrivains de la toile d‘en poursuivre l‘écriture. La communauté Internet peut intervenir à tout moment dans le récit et enchaîner sur des passages écrits par d‘autres internautes.

Le roman interactif acquiert ainsi une structure arborescente. La navigation permet une orientation facile et ludique à travers l’histoire. Nous vous demandons d’écrire si possible des textes courts. Les meilleures contributions serviront de base et de source d’inspiration pour le best of – rubrique photo conçue par la graphiste Lola Duval.

L’organisateur du roman interactif est ARTE G.E.I.E. Strasbourg. Ce roman interactif n’est pas un concours, mais une œuvre commune de plusieurs auteurs. Les textes doivent être rédigés en langue française. Il est demandé de ne pas envoyer de contributions à caractère commercial ou publicitaire.

Par le dépôt de sa contribution, le participant déclare qu’il est lui-même l’auteur du texte et qu’il n’y pas de droits de tiers susceptibles de faire obstacle à une publication. Il cède gracieusement à l’organisateur les droits nécessaires à l’utilisation de sa contribution avec mention de son nom sur le site ARTE (exploitation en ligne). Le participant autorise également l’organisateur du roman interactif à faire usage hors ligne de la contribution, dans tous les médias électroniques, à la télévision, sur CD-ROM ainsi que dans les supports imprimés. L’organisateur se réserve le droit de procéder à des adaptations, des traductions, des coupures et de l’exclure complètement de l’œuvre commune, sans autre forme d’explication. Il se réserve également le droit de suspendre le roman interactif ou d’y mettre fin pour des raisons logistiques ou techniques. Tout recours est exclu.

www.histoiresenligne.fr/

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.: La dernière histoire :.

L’ultime secret par Sylla Tout public
A quoi peut on s’attendre lorsque nous serons seuls……

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Une autre lecture

La structure web, elle, propose un autre contrat de lecture. Chaque partie de document est citable, anotable, commentable, accessible, indexable, cherchable, mixable, scriptable… De page en page, de billets en billets, de flux en flux, ces contenus sont agrégables et peuvent proposer des oeuvres finalisées, consommables comme on le souhaite. Mais leur flux n’est pas génératif. Si je m’abonne au flux RSS de la Feuille, j’obtiendrais les derniers billets et les prochains. Je ne pourrais pas obtenir l’oeuvre dans son ensemble, depuis le début, à une dose que je serais capable d’absorber, petit à petit. Si cela n’a que peut d’intérêt pour une oeuvre en continue, en devenir, qui se couple à l’actualité comme l’est un blog, cela n’est pas la même chose pour une oeuvre finie, aboutie, terminée.

En passant au format numérique, le livre demeure un bloc qui n’est pas adapté au flux du web, comme le remarquait très justement Thierry Crouzet : le flux du web n’est pas adapté aux textes longs. Enfin, parce qu’on ne le veut pas, parce que l’interface, telle qu’elle est conçue, n’est pas pensée pour les contenus clos, terminés. Parce qu’elle n’est pas conçue pour les régénérer, pour les faire vivre.

L’avantage que je vois de passer au format web est également de proposer un autre contrat de lecture par rapport à la lecture classique que le pdf singe. Le pdf que l’on lit sur une liseuse ou sur un ordinateur vient directement concurrencer notre lecture traditionnelle. Il propose la même posture de lecture, le même éloignement à la page, la même posture, la même coupure, le même isolement. Or si le plus important est de créer une nouvelle relation avec le lecteur – et je pense que c’est le plus important -, ces outils ne servent à rien. Il faut qu’ils permettent – aussi, et c’est aussi est important, car cette autre forme de lecture n’est pas contradictoire avec la première – une autre relation : la même que celle que nous propose le web. Celle qui donne du pouvoir à l’échange, au lecteur, au rapport auteur/lecteur.

Pour cela que faut-il imaginer ? Comment faire que le livre, dans son entièreté devienne un flux ou puisse le devenir ?

D’abord, cesser de singer le papier, de singer l’enfermement. Proposer un PDF (un epub, un scribd…) revient à proposer 200 pages d’un coup. Un bloc donc, qui a du mal à s’inscrire dans la temporalité du flux qu’est notre mode de lecture (même un livre bloc, on le lit par morceau : le web ne rend que plus évident ce morcellement). Du mal à s’inscrire dans nos écrans. Une solution simple, pourrait être par exemple de créer une flux RSS génératif pour CommentPress. CommentPress est un logiciel basé sur WordPress qui permet d’intégrer un livre, de respecter son découpage et de le donner à lire sous forme web. Développé par l’Institut pour le futur du livre, c’est l’une des meilleures formes web qui soit pour offrir un contenu de type livre en ligne. Pour ma part, j’ai pris plaisir à lire plusieurs livres dans cette forme, parce que justement, je m’y sentais libre… Libre de réagir, de piocher, de citer… Libre de tisser des liens en commentaire vers d’autres contenus, libre de suivre les liens proposer dans le corps du texte. Et libre de me concentrer sur la seule lecture, sans distraction aucune.

Reste que le livre qu’on y dépose dans sa globalité devient vite un site statique, sans actualité autre que les commentaires. La vie y disparaît puisqu’il ne produit pas de flux. Or, le flux, c’est la vie. Le flux, c’est les lecteurs. Le flux c’est ce qui amène à la lecture sur le web. C’est ce qui fait participer. C’est ce qui implique, quelque soit les défauts cognitifs de ces flux (regardez Twitter, alors qu’il est cognitivement insupportable puisqu’il demande une attention permanente, c’est la permanence du flux qui le rend indispensable).

Tags: Flux, Publié dans diffusion, formats, interface. par hguillaud le 3/12/2009

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